1m82 ~ 84kg ~ Peau noire ~ Yeux brun fauve ~ Longs cheveux sombres rasés sur les tempes, souvent tressés en public ~ Corps vigoureux, vif et souple malgré sa carrure respectable ~ Deux cicatrices sur le visage, faites à l’arme blanche ~ Démarche assurée, gestes gracieux ~ Toujours richement vêtu ~ Couverts de bijoux de la tête aux pieds ~ Souvent maquillé ~ Aime les animaux, la musique, la beauté et les livres ~ Déteste la pluie, les insectes, les figues et la plupart de ses semblables ~ Collectionne des tas de bibelots précieux ~ Poète à ses heures perdues ~ A sa propre garde rapprochée ~ Lance régulièrement de nouvelles modes ~ Se lève rarement avant midi ~ Va souvent se promener incognito en ville, bien que son identité soit loin d'être un mystère ~ Ne se fie à personne en dehors d’Altaïr ~ Le traite comme un amant devant la cour par pure provocation ~ Garde toujours une arme cachée sur lui ~ Arbore ouvertement les marques de ses ébats ~ Joue avec ses bijoux en parlant ~ Excellent manieur de foudre mais a horreur de se servir de ce don qui ruine ses coiffures ~ Distingué ~ Charmant ~ Mielleux ~ Débauché ~ Intelligent ~ Assuré ~ Hypocrite ~ Sournois ~ Méprisant ~ Provocateur ~ Ambitieux ~ Audacieux ~ Rancunier ~ Manipulateur ~ Tyrannique ~ Cruel ~ Misanthrope ~ Instable ~ Paranoïaque ~ Violent ~ Rageur ~ Amer ~ Seul ~ Désespéré

Si le prince a pu être bon autrefois, ce temps est révolu, mort et enterré sous la cruauté implacable qui gangrène les ors et les pourpres de la famille royale. Il a essayé d’être droit, généreux, gentil, de se plier à ce que l’on attendait de lui et jamais il n’a été payé en retour. Aujourd’hui, Darshanjaar est un ennemi du monde, ivre de rancœur et de trahisons, depuis longtemps dégoûté de ses semblables et de leur vernis de faux-semblant. Il ne s’est lancé que par dépit dans les jeux de pouvoirs qui lui ont toujours tout pris. Il ne brigue le trône que pour pouvoir se venger des siens qui l’ont délaissé, quitte à le briser de ses propres mains une fois qu’il l’aura obtenu. Peu lui importe que cette vaine entreprise entraîne la souffrance de son peuple ou le chaos de Spirare. Pourquoi pas, après tout ? Ce n’est pas comme si l’humanité n’était pas déjà condamnée, elle qui avance depuis l’aube des âges à une faille de sa propre perte. Ce n’est pas comme s’il n’avait pas, parfois, la conscience aigüe qu’il n’en a lui-même plus pour longtemps avec ce grotesque théâtre d’ombres. Sans Altaïr à ses côtés, nul doute qu’il aurait déjà tourné sa rage contre lui-même…

DISCLAIMER: Même s'ils sont brefs, certains passages de l'histoire sont violents ou abordent des sujets sensibles. Vous êtes prévenus.

Il ouvrit les yeux comme il les avait fermés, au son de l’olobaï. Battant lentement des paupières pour alléger ses cils pesant d’humidité, il écouta pendant un moment les notes miroitantes, cristallines et plaintives des cordes pincées doucement, quelque part derrière lui. Son corps était engourdi et lointain, sa tête et sa poitrine lourdes, et il n’en comprit la cause qu’en parvenant à bouger, lorsque sa main glissa du rebord de bois lisse pour retomber dans l’eau tiède. Il s’était endormi dans son bain. Il referma les yeux avec un soupir. Cet imbécile de musicien ne s’en était même pas rendu compte, ou alors il n’avait pas osé l’approcher. Il l’aurait peut-être laissé se noyer dans la baignoire si son sommeil lui avait joué ce tour. L’idée le fit sourire pour lui-même. Quelle mort lamentable. Elle ne lui évoquait pas de sentiments particuliers hormis ce léger amusement. Il l’aurait accueillie avec indifférence, peut-être même avec un certain soulagement. Il y avait longtemps que l’idée de mourir ne l’effrayait plus. Pour cela, il aurait fallu qu’il ait des choses à perdre et les dieux savaient qu’ici, au cœur de ses appartements surchargés de décorations, nichés dans l’aile la plus riche du palais aux côtés de ceux de sa royale fratrie et de ses illustres parents, il ne possédait littéralement rien à quoi il fût attaché. Aaah… Ce n’était pas bon. Il reconnaissait cet enchaînement de pensées. Il devait se dépêcher d’en briser l’écoulement. Avec un grognement poussif, il se redressa dans la baignoire et claqua des doigts. Aussitôt, l’olobaï se tut et deux serviteurs trottinèrent vers lui pour le sécher.

Oh, ça n’avait pas toujours été ainsi. Parfois, il arrivait à s’en rappeler et il détestait ça. Il détestait se souvenir de cette époque si douce, si pâle et diffuse, à un monde de distance à présent. Une époque lumineuse et friable faite de jeux et de rires, de fruits confits et de gentilles nourrices, de livres d’images et de courses interminables dans les jardins luxuriants du palais. Une enfance recouverte d’un vernis doré où tous ses désirs étaient comblés, où rien ne pouvait faire mal, où chaque rouage brillant de son univers était agencé à la perfection. Cette si jolie petite mécanique ne lui inspirait que dérision aujourd’hui, même si un brin de jalousie lui picotait la langue alors qu’on lui enfilait une robe de chambre de soie brodée, que l’on peignait et huilait ses longs cheveux. Il n’était qu’un enfant alors, stupide et aveugle comme tous les enfants, incapable de se rendre compte de ce qui se passait autour de lui, de comprendre qu’il vivait sur un échiquier où être prince était tout sauf enviable. Il aurait fini par le voir avec l’âge, lentement, en avalant chaque jour une bouchée supplémentaire d’amertume jusqu’à se convaincre qu’il en appréciait le goût, comme les autres. Ce n’était pas ainsi que les choses s’étaient passées bien sûr. Cela aussi il s’en souvenait, cela aussi il le détestait. D’un geste sec, il repoussa les serviteurs qui s’agitaient autour de lui et attrapa la carafe d’argent remplie de vin sur la table près de la baignoire. Il but longuement, sans même utiliser de verre, pour chasser les frissons glacés qui parcouraient sa peau, désagréables fantômes du jour de la Foudre où la peur lui avait limé le fond des os dans le palais rempli de cris.

Le breuvage était riche et capiteux, mêlé d’épices et de miel, lui tournait la tête en un rappel douloureux de ce qu’avait été sa nuit. Reposant la carafe, il s’essuya la bouche d’un revers de main, noua vaguement la ceinture de sa robe de chambre et avança d’un pas incertain dans ses appartements. On n’avait pas encore tiré les rideaux, le soleil ne filtrait que faiblement dans la pièce mais c’était très bien ainsi. Il y avait des jours où il ne supportait plus les reflets vert pâle que prenait la lumière à Seden, invariablement blottie dans la forêt et ses jardins foisonnants. Il y avait des jours où il ne voulait plus se rappeler qu’il vivait ici, cerné par son propre sang. Ses parents, ses oncles et ses tantes, ses frères et ses sœurs, ceux qui lui restaient du moins. Les savoir là, à quelques cloisons d’écart, lui faisait l’effet d’une cohorte d’ongles crissant sur l’ardoise, d’une tension crépitante sur sa peau qu’il ne parvenait à chasser. Il se laissa tomber sur la banquette garnie de coussins moelleux pour ne plus y penser mais il était trop tard. Cette sensation le ramenait invariablement au jour de la Foudre. Ce jour d'orage où son oncle, général des armées de Ferus, avait décidé qu’il ferait un bien meilleur roi que son père et avait tenté un coup d’État pour le destituer. Ce jour où la foudre s’était abattue sans répit sur la ville alors que les soldats et la garde s’affrontaient au sein même du palais de Seden. Il avait su plus tard que cela n’avait pas duré en réalité, que le complot était vérolé par la trahison de l’intérieur, que son oncle et ses partisans avaient été arrêtés et exécutés, que la paix et la puissance royale avait été promptement restaurées par la poigne conjuguée de ses parents. Mais il n’avait appris cette victoire qu’après les cris, la terreur, l’odeur du sang et de la chair brûlée, Siana qui le tenait bien serré dans ses bras, lui bouchait les oreilles et étouffait ses pleurs contre sa poitrine alors qu’ils étaient cachés dans un placard et que les soldats de son oncle massacraient tout le monde. Il avait huit ans. Leur sœur Yasmine était morte ce jour-là, de l'autre côté du battant. Il se souvenait à peine d’elle, si ce n’est du baume à la fleur d’oranger qu’elle mettait dans ses cheveux et de ses cris de plus en plus faibles alors qu'elle suppliait les hommes qui se succédaient sur elle...

Il rouvrit les yeux avec un soupir, épuisé. Ça n’allait pas. Il ne parviendrait pas à se sortir de cette mauvaise passe seul. Levant une main, il rappela l’un des domestiques et l’envoya chercher Altaïr en lui ordonnant de faire vite. Ce ne serait pas bien compliqué, il n’était jamais loin. Bientôt, il serait là. Bientôt, il l’empêcherait de repenser à tout cela. Le plus tôt serait le mieux malgré tout, surtout si Siana commençait à envahir son esprit. Ses poings se serrèrent, sa mâchoire se crispa. Il maîtrisa par habitude son envie de briser quelque chose. Siana… Sa sœur préférée quand il était enfant. Celle qui remplissait le rôle de mère à la place de la leur, trop prise par ses devoirs de reine. Celle qui lui souriait, qui inventait des histoires avec lui dans le secret des jardins, qui l’avait caché avec elle dans le placard le jour de la Foudre. Celle qui l’avait trahi le plus cruellement parce que quand on porte le nom de Cheetah, la famille est tout et rien à la fois. Quand on porte le nom de Cheetah, la fratrie peut à tout moment devenir un adversaire, un obstacle, un fardeau. Quand on porte le nom de Cheetah, on porte en soi son propre poison. Avec le recul, il se disait qu’elle en avait conscience. Siana avait compris qu’ils étaient seuls dans cet immense palais rempli de serviteurs et vide de réel amour. Siana devait être fatiguée de hurler en silence, de regarder les siens en se demandant d’où viendrait la prochaine traîtrise. À présent qu’il marchait dans ses pas, il la comprenait. Il se disait qu’un jour, on le retrouverait lui aussi pendu dans sa chambre, préférant le Néant à cette mascarade ridicule et cruelle. Mais non, il ne devait pas penser au Néant, surtout pas. Il devait boire. Vite.

Comme s’il l’avait appelée, la boucle familière se resserra brusquement dans sa poitrine et il se redressa à demi dans les coussins, la main sur le torse, épiant la pulsation qui n’était pas sienne. Cela faisait longtemps. Il n’était pas loin, sans doute. Il ne pouvait pas s’approcher à cause d’Altaïr mais il était là, quelque part. Il faudrait qu’il le rejoigne. Plus tard, ou pas du tout. Il n’était pas sûr de vouloir le voir. Il ne voulait pas penser à lui non plus, pas dans cet état. Jamais il ne l’aurait avoué même sous la torture mais chaque fois qu’il le retrouvait, pendant une seconde il avait de nouveau quatorze ans, il était de nouveau plein de rage et de douleur dans les jardins et la faille s’ouvrait de nouveau à ses pieds alors qu’il souhaitait la mort de tous les siens, tout ceux qui vivaient encore dans ce maudit palais. Il jaillissait une nouvelle fois devant lui et il était transi par la terreur, incapable de faire autre chose qu’accepter le pacte qu’il lui proposait. Sais-tu garder un secret, petit prince ? Oh oui, il savait. Il l’avait si bien gardé depuis que nul n’était au courant, personne ne se doutait des flammes qui le consumait derrière le masque brillant qu’il arborait toujours. Personne sauf Altaïr. Altaïr qui était arrivé comme un miracle dans sa vie, presque par hasard, véritable trésor dont on ne verrait la valeur qu’au second regard.

Il ne l’entendit pas approcher. Il l’entendait rarement car il n’avait pas son pareil pour être discret malgré sa carrure mais il sentait toujours sa présence. Reposant la carafe vide, il esquissa un pas vacillant en arrière et soupira de soulagement en sentant son bras le rattraper. Il se laissa aller contre lui sans la moindre crainte et ferma les paupières, renversant sa tête sur son épaule. C’était comme plonger dans une source claire pendant une journée de canicule. C’était un tel apaisement. C’était la seule certitude qu’il ait jamais possédée et pourtant, cela n’avait absolument rien d’une belle histoire. Il se rappelait encore de cela aussi. Le jubilé de son père… Glacies avait offert vingt-cinq esclaves au roi de Ferus, un pour chaque année de son règne. Un présent aussi somptueux qu’insultant quand on savait de quel œil on considérait les esclaves et ceux qui les possédaient. Mais puisque le roi Cheetah n’était pas homme à se laisser offenser sans retourner la provocation, il avait laissé chacun de ses enfants choisir l’esclave qu’il voulait pour son usage personnel. Quand était venu son tour, il avait choisi Altaïr. Altaïr qui n’était ni le plus beau, ni le plus docile, ni le plus imposant, mais qui l’avait regardé dans les yeux avec cette lueur vibrante et sauvage qu’il avait aussitôt voulue pour lui. Il l’avait eue, bien sûr. Cela faisait des années qu’Altaïr était auprès de lui. Des années qu’il lui sauvait la vie, qu’il lui donnait la sienne sans rien exiger en retour…

« Je suis fatigué… »
« La soirée a été difficile ? »
« Comme les autres… »
« Vous savez que ça ne vous fait pas du bien pourtant. »
« Hmm… »

Il se retourna contre lui pour entourer son cou de ses bras et laissa ses mains puissantes le soulever, l’emmener vers son lit. Les serviteurs étaient partis. Il savait qu’Altaïr les avait congédiés. Altaïr ne permettrait à personne d’autre que lui d’être témoin de ces moments de faiblesse où il abandonnait son masque, où il se laissait aller aux émotions violentes et sombres qui le noyaient jour après jour, le rendaient injuste, cruel, pathétique envers le seul qui avait su gagner sa confiance. Il regrettait toujours ces emportements. Bien des fois, il avait essayé de lui rendre sa liberté, de l’éloigner de son influence néfaste qui finirait par le détruire. Altaïr était resté, avait toujours refusé de partir. Il ignorait pourquoi, ne savait même pas s’il lui en était reconnaissant au fond. Tant qu’il était là, il pouvait continuer. Il n’avait pas d’autres choix que de le faire. C’était grâce à lui qu’il pouvait donner le change aux yeux du monde, qu’il pouvait prétendre être le superbe et scandaleux prince de Ferus que tout le monde voyait. Sans Altaïr, ce serait impossible. Sans Altaïr, il y a longtemps qu’il ne serait plus de ce monde, que ce soit par sa propre main ou par celles des assassins qui avaient tenté de réduire la liste des prétendants au trône. Il sourit contre le cou de son garde du corps en se souvenant ainsi de Jagar, son très cher frère…

Altaïr le déposa sur son lit et il resserra aussitôt son étreinte, l’attirant contre lui. Il ne pouvait pas dormir sans sa présence. Son sommeil était peuplé de fantômes. Il rêvait de ceux qui l’avaient abandonné, de ceux qu’il avait trahis. Jagar et sa folie des grandeur qui s’était révolté contre leur père. Jagar qui avait tenté de supprimer tous ses concurrents dans la succession, sans grande subtilité, et s’était retrouvé plus seul et plus fragile que jamais. Jagar qui s’était retrouvé pris à son propre piège… Il aurait voulu voir son visage à la fin. Il avait posé la question à Altaïr quand il était revenu mais son récit n’avait pas entièrement satisfait sa curiosité. Il y songeait souvent. Chaque nuit, il scrutait les derniers instants de son frère dans ses rêves… Ses doigts se crispèrent sur les épaules de son garde du corps, son seul ami, sa dernière ancre dans le réel, jusqu’à ce que son torse épouse le sien à travers leurs vêtements.

« Reste avec moi… »
« Toujours. »
« C’est vrai ? »
« Oui. Même si vous me repoussez, je serai toujours là. »
« Je ne te repousserai pas. »
« Je sais… »

Il sourit. Un jour viendrait où il serait définitivement fatigué de tout ceci et où il y mettrait fin. Un jour viendrait où il choisirait le Néant, troquant une errance infinie contre une autre en attendant de revenir sur terre et de goûter à une vie différente de la sienne. Un jour où il serait particulièrement seul, sans doute. Mais pas aujourd’hui. Sa bouche chercha celle d’Altaïr et il ferma les yeux avec un soupir lorsqu’il la trouva. Non, pas aujourd’hui…


- 8 février 174 : Naissance au palais de Seden. Cinquième enfant du couple royal.
- 13 juin 182 (8 ans) : Le jour de la Foudre. Coup d’État de son oncle qui tente de s’emparer du trône. Ses partisans envahissent et prennent en otage la famille royale. Cette révolte est réprimée dans le sang et Darshanjaar ne survit que grâce à sa sœur Siana qui les cache dans un placard. Une autre de ses sœurs, Yasmine, n’a pas cette chance.
- 22 janvier 187 (13 ans) : Siana, dont il était très proche jusqu’ici, finit par se suicider, incapable de supporter le futur poids de la couronne sur ses épaules. Leur frère Jagar devient l’héritier.
- 15 août 188 (14 ans) : Délaissé par ses parents, ignoré par sa fratrie et dédaigné par la cour à cause de son faible caractère et sa position tardive dans la succession, Darshanjaar se laisse peu à peu aller à sa peur, sa jalousie et sa rage et ouvre une faille vers le Néant. Terrifié, il pactise malgré lui avec le fléau qui en jaillit.
- 23 mars 190 (16 ans) : Le roi reçoit un lot d’esclaves en provenance de Glacies pour son jubilé. Le présent est une insulte déguisée, aussi laisse-t-il chacun de ses enfants en choisir un pour son usage personnel. Par défi, Darshanjaar choisit Altaïr qui n’est ni le plus beau, ni le plus imposant, ni le plus docile. Au fil des années, il devient son garde du corps et son homme de main, mais surtout son seul véritable ami.
- 18 octobre 198 (24 ans) : De plus en plus opposé à son père sur le plan politique, Jagar tente de faire assassiner ses frères et sœurs trop proches de lui dans la succession pour assurer sa position. Darshanjaar survit à cette tentative grâce à Altaïr et dès que ses espions confirment l’identité du commanditaire, il fait à son tour supprimer son frère par son garde du corps. Il se retrouve ainsi second prétendant au trône.