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la vague à l'âme •• n o c t i sSPIRARE :: Le Néant :: Nient
 
MedianeDu Néant
# la vague à l'âme •• n o c t i sJeu 21 Jan - 8:33

la vague à l'âme

ft. Noctis


Tu étais là, les cliquetas et cliquetis du vide sonde ton esprit. Ou du moins ce qu'il en reste.
Le regard perdu dans un noir singulier que tu n'as encore jamais vu. Comment le noir peut-il revêtir autant de couleur, de brillance et d'opacité ? Voilà trois semaines que tu n'es plus que l'ombre de toi-même, Elva Du Givre est morte et tu ne peux chasser les dernières images de ta vie.

Tu es dans le néant et il t'ai impossible de remonter là-haut. Étrangement, le néant n'est pas si terrible, c'est aussi désertique, aussi fréquenté. Il y a beaucoup d'âme errantes, certains sont animées, d'autres non. Certaines partent et reviennent, d'autres ne sont plus dans le même monde que le tiens. Ils ont eu la chance, le désir de rester dans la vie.

Soudain, ton regard s'arrête sur une personnalité que tu as aucune il y a à peine quelques jours. Ce corps aussi mort que le tiens a eu le luxe de partir et revenir. Il est l'un des mystères du néant, défiant la réalité et la logique de ce monde irréel. Tu ne comprends pas, le jalouse et te questionne beaucoup. Pour autant, la communication entre vous deux se fait naturellement. Le voir te donne l'espoir de pouvoir revenir auprès de ton jumeau, chose que tu ne lui a pas dit.

Noctis ?

Mediane
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NoctisDu Néant
# Re: la vague à l'âme •• n o c t i sMar 2 Mar - 14:42
la vague à l'âme
nous constatons le vide, le néant, les ténèbres. nous constatons aussi, les respirations, elles affluent, perdurent, scindent notre esprit. nous sommes une respiration comme des centaines d’autres, et nous en sommes désolés.
pourtant, nous nous rappelons des minutes, heures, secondes ; qui sait, nous mélangeons nos repères, pour le peu que nous en avons encore. nous nous souvenons par ailleurs très bien du déroulement de nos journées, et nous nous lamentons encore, de ce monde trop cruel qui nous accueille. nous désirons partir. nous sommes las de vivre, de prétendre et d’exister. la corde au cou, nous nous sommes pendus. ce geste, nous ne nous souvenons plus combien de fois nous l’avons répété. trop de fois sans doute, mais toujours sans résultats.
alors, la question en fête gît dans notre esprit. nous nous demandons, noctis, à quoi peut bien ressembler la mort car nous sommes envieux de cette plénitude que nous attendons. elle ne vient jamais, viendra-t’elle un jour ? nous avons oublié comment mourir, alors nous répétons l’instant, nous souvenons de la fraîcheur de la terre qui remue sous nos pieds mais aussi des ténèbres qui nous accueille à chaque fois qu’un cycle se ferme.
nous aimerions bien pouvoir en finir, car ni le néant ni le monde ne peut nous contenir ; nous sommes las de vivre et de perdurer depuis tant d’années. nous aurions pu finir par aimer vivre, mais chaque bouffée d’air est trop volumineuses et chacun de nos muscles trop faible pour contenir le poids de vie.

alors chaque jour, chaque nuit ou demi-nuits, nous récupérons nos esprits. notre sommeil vague ailleurs, nous revoyons les même visages, quand d’autres sont déjà partis à notre retour. et notre corps n’est qu’une épave, dans les ténèbres où parfois, nous percevons rien qu’un peu de lumière venant de plus haut, plus loin là-bas. parfois, nous sentons notre corps voler à la surface et c’est douloureux car nous ne voulons pas vivre.
nous nous disons que le monde est cruel quand nous observons au loin les cornes et la chevelure ; nous reconnaissons ce visage entre milles. le monde est cruel, pour ceux qui n’ont pas d’ouvertures et qui perdurent, le monde est cruel, car nous ne voulons plus la surface et nous espérons que le vide un jour nous consumera.

alors nous disons
« Mediane. » nous sourions, parce qu’elle est ici « bonjour, Mediane, ou bonsoir. » nous ne savons plus réellement, l’horloge interne est brisée et le néant ne nous y aide pas.
nous avons trouver la force de persister à tenir sur nos jambes, mais le vide nous happe un peu plus chaque fois. nous oublions la cruelle sensation d’avancer ; les pieds s’enfonçant dans la neige de hiems. nous oublions les paysages, mais ils sondent notre mémoire, parfois.

parfois nous entendons des bruits ici, les pas, comme s’ils provenaient d’en haut. nous nous souvenons, que bien haut, là-bas, il existe l’homme et la vie. nous ne savons plus qui nous sommes réellement, peut-être rien de plus qu’une âme errante désormais, mais nous savons que face à nous, nous avons Médiane pleine d’espoir. alimentée par le désir de retrouver la terre ferme.

« comment vas-tu, Mediane ? ça ne fait pas si longtemps, nous croyons. » nous croyons que nous l’avons perçue il y a peu. quand nous étions ici encore, entre temps nous sommes de nouveau morts. son visage nous ne l’oublions pas, Mediane encore pleine de vie. nous espérons que Mediane va bien et pour elle, nous prions la lumière. nous espérons que bientôt la terre s’ouvrira pour elle, parce que cette endroit est trop obscur pour elle, nous avons peur qu’il finisse par la consumer.
@ mediane & @ noctis


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MedianeDu Néant
# Re: la vague à l'âme •• n o c t i sMer 15 Nov - 17:33
JE VAIS REPONDRE (pck j'ai envie même si ca fair des mois mdrrrrr)
patiente, j'arrive ! jotem
Mediane
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# Re: la vague à l'âme •• n o c t i s
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